La Bombe H:

 

 

La bombe A n’as pas été la seule bombe nucléaire à être crée, ni la plus puissante…

En 1949, l’URSS fait exploser sa première bombe à fission (le Royaume-Uni, la France et la Chine suivront en 1952, 1960 et 1964). Le monopole nuclèaire des Etats-Unis est donc supprimé et cela inquiète le président Truman  qui demande l’établissement d’un projet de recherche (encore une fois à Los Alamos) sur une bombe marchant grâce à une fusion nucléaire, elle-même déclenchée par une fission nucléaire comme celle de la bombe A. Edward Teller, qui avait supposé cette idée depuis 1940, s’oppose à Oppenheimer, qui avait été marqué par les explosions précédentes : « Dieu nous pardonne, nous avons créé pire que l’enfer. » R. Oppenheimer, après l’explosion de la bombe « Gadget ». Une bombe H est finalement créée : Ivy Mike, qui explosera le 1er novembre 1952, et qui est d’une puissance de 10 Mégatonnes, soit 600 fois plus puissante que Little boy. Mais la bombe la plus puissante jamais conçue est la « Tsar Bomba » soviétique, qui a explosé en 1961. Elle était d’une puissance de 50 Mégatonnes, soit 3125 fois plus que Little boy. Le bilan est : un terrain nivelé au point d’impact, une destruction totale sur une zone 25 km de diamètre, de 35 km avec destruction importante, des toits arrachés et des maisons detruites sur plusieurs centaines de km, des brûlures au troisième degré jusqu’à 100 km et une chaleur ressentie à 300 km. De plus la lumière de l’explosion à été vue à plus de 1000 km de distance et le champignon atomique mesurait 40 km de diamètre et 64 de hauteur. Il est à noter que l’explosion à eu lieu à 4000 mètres au-dessus du sol, et que les soviétiques avait abaissé la puissance de la bombe de 100 Mts à 50, de peur de « briser tout es miroirs de Moscou ». On ne comprend que mieux l’inquiétude des Etats-Unis lors de la crise de Cuba de 1962. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il existe également des bombes nucléaires dont le but est de maximiser la contamination,certaines n’impliquent même pas un reaction nucléaire. La mini­nuke est quant à elle une «bombe atomique de poche » ciblant les structures en profondeur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La bombe H est en fait une bombe à fission telle de la bombe A, qui, grâce à la chaleur et à la pression générée, provoque une fusion du lithium 6, séparé de cette bombe à fission par du polystyrène.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Déroulement :

 

La Bombe à fission (partie A de la bombe), en explosant à la manière d’une bombe A (A, B), irradie la mousse de polystyrène (C) grâce aux rayons X, la passant à l’état de plasma, qui ayant une densité plus faible, s’étend et fait pression sur le plutonium qui entame une fission (D).

Le Lithium commence une réaction de fusion, provoquant elle-même la fission de l’Uranium de la même puissance énergétique que la fusion. De plus à la température de 100 millions de degrés, le multiplicateur du nombre de réaction est égal au carré du multiplicateur de la densité (densité x1000 è nombre de réactions x1 million). Ceci produit l’explosion grâce à l’énergie libérée (voir ci-dessous) (E).